Vivre sa vie plutôt que de survivre...
Sois présent dans ton corps…
Détends ton mental…
…Tu constateras que tu es déjà celui que tu recherches.

Mon Voyage Personnel – des rencontres en chemin

Lorsque j’étais à l’école, j’avais un “enseignant mentor” qui s’appelait Peter Hill. Un homme très sage et passionné de yoga. Il était yogi à sa manière et pour ceux qui étaient d’accord de l’écouter, il les guidait, parfois de manière très subtile, vers des choses qui pouvaient avoir des retombées profondes. Quand j’ai eu 12 ans, il m’a présenté à un ami médecin qui m’a aidé à gérer mon asthme en m’apprenant l’auto hypnose. C’était véritablement de la méditation et cela m’a montré que je pouvais avoir un impact sur ma vie, que je n’étais pas juste une victime. A l’âge de 16 ans, il m’a présenté à Douglas Harding, un maître spirituel et auteur d’un livre et d’une méthode appelée “The Headless Way”. Une rencontre à nouveau très riche et très profonde qui, à raison d’une soirée par semaine, a ouvert mon esprit à une plus large compréhension de l’Être et de la vraie nature. Ces graines semées à l’école ont germé lorsque j’ai commencé le Tai Chi en 1977.

Cela a commencé avec mon oncle Clifford qui m’avait demandé “Quel est ton fil conducteur, ton moteur, Richard ? ” Il m’avait posé cette question à un moment difficile, au début de ma vingtaine. J’avais perdu mon chemin, j’avais le cœur brisé. Je savais qu’il fallait que je prenne soin de moi et que je trouve ma voie. J’aurais pu commencer n’importe où, mais un jour je suis tombé sur un ami qui se mouvait doucement, avec grâce et fluidité ; un contraste énorme avec mon style de vie rock and roll ! J’ai eu la révélation et su qu’il me fallait explorer ce mouvement lent et gracieux. Ainsi, après quelques semaines, je me suis retrouvé à l’Association Britannique de Tai Chi Chuan à Londres et cela m’a captivé. Les toxines s’en allaient de mes pieds et de mon cœur au fur et à mesure que je me recentrais sur l’unité et sur la vérité de mon être. La réponse à la question de mon oncle était : les gens ! Je veux aider les gens. Pour les aider, il fallait d’abord que je m’aide moi-même et pour ce faire, il me fallait trouver une méthode qui non seulement me permette de rester en pleine forme mais qui me donne également la compréhension de qui j’étais vraiment et de comment vivre avec tout cela. Comment être la tranquillité dans le cœur de l’action. Comment être l’œil de l’ouragan. Comment véritablement vivre sa vie plutôt que de simplement survivre. J’ai ainsi pris ma vie en mains et je suis devenu l’apprenti de mon maître en laissant tomber tout le reste et en me consacrant entièrement au Tai Chi Chuan. En l’espace de deux ans je suis devenu assistant ; avec la permission de mon maître, j’ai commencé à donner des cours et j’ai finalement ouvert ma propre école à Bristol et à Cardiff, l’école “Rising Dragon Tai Chi”.

Ayant trouvé mon chemin spirituel dans la méthode de Tai Chi, il était important pour moi de rencontrer le maître de mon premier maître de Tai Chi. Ça n’était plus qu’une question de temps avant que je 3 n’entreprenne le voyage du retour vers la source. Il fallait que je le fasse afin de clarifier la véritable essence de cette voie.

Toucher Dr Chi, le rencontrer physiquement, a changé ma vie et lui a donné une nouvelle orientation en direction de cette essence que je recherchais. Lors de notre première rencontre, il y a eu un moment où, après de nombreux tests, il m’a dit “Je vais t’apprendre tous les secrets que tu veux, la seule chose que tu as à faire c’est de demander.” J’ai demandé un Tai Chi spirituel et il m’a donné le premier des quatre principes qui m’ont mis sur la voie de ce type de Tai Chi.

J’ai également eu un maître de méditation tibétain du nom de Geshe Damcho, qui m’a donné l’enseignement de la “tasse de thé” que vous trouvez en lien dans la partie droite de l’écran. La lignée de transmission se transmettant de maître à élève et d’élève à maître, il m’a ainsi encouragé à me mettre en lien avec ses propres maîtres. Lorsque je vivais au centre bouddhiste, plusieurs maîtres étaient venus me transmettre leur savoir, mais un profond changement est apparu lors de ma rencontre avec le maître de Geshe. Je me souviens avoir croisé le regard de Tsong Rinpoche et avoir ressenti bien plus qu’un simple regard. Cela m’a permis de sentir qui j’étais vraiment : espace et conscience, bien plus que pensée et identité.

Une autre influence très marquante a été Ram Dass. Avec Timothy Leary, ils ont été tous deux d’une importance essentielle dans les années 60. Ram Dass est devenu le père spirituel de nombreux jeunes gens à cette époque. Il a ouvert mon cœur et m’a montré le caractère personnel de la spiritualité et de la compréhension de la compassion. Il a également ouvert mon cœur à son maître, Neem Karoli Baba. Mes horizons spirituels se sont élargis grâce à eux deux, ils m’ont apporté une ouverture à d’autres pratiques et chemins spirituels. J’ai travaillé avec Ram Dass dans ses retraites en Europe durant de nombreuses années, enseignant Tai Chi et mouvements le matin. Cela a été un profond enseignement.

Richard Moss, un autre ami et guide sur mon chemin, aurait tant souhaité que je rencontre son maître, Franklyn Merrell Wolff, mais il n’était malheureusement plus en vie. Richard a fait une chose extraordinaire en m’emmenant vers les terres que son maître avait habitées, les régions sauvages de la Grande Sierra, la Sierra Nevada. Et là, dans cette vaste étendue de nature, quelque chose s’est passé dans mon Être. J’étais assis sur une pierre, dans un espace géographique très vaste, en simple relaxation. Les couches de mon identité ont commencé à se relâcher, à se libérer les unes après les autres pour ne laisser plus que l’essence de mon Être.

J’ai travaillé avec Richard pendant près de vingt ans, habituellement lors d’une retraite estivale de dix jours dans le sud de la France. J’ai mené de nombreuses séances en matinée pour ancrer les participants et pour les défier physiquement de différentes façons. L’une d’elle était le “pavillon de vapeur”. Dans le noir le plus complet, dans une chaleur suffocante et dans un espace très restreint, j’ai appris à les guider depuis le cœur et à les aider à voir qu’ils sont plus, bien plus, que ce qu’ils croyaient pouvoir être. Bien plus forts, bien plus sages, et bien plus compatissants qu’ils ne l’imaginaient. Là, dans le noir et la sueur, puis dans l’aube naissante, la nouvelle journée, une nouvelle vie était née. C’était extraordinaire.

également eu des maîtres qui étaient des anges. L’un d’eux, Emmanuel, m’est apparu grâce à mon lien avec Ram Dass. Lorsque les gens ont demandé à Emmanuel qui il était, il leur a répondu “Je suis vous sans votre corps”. Si on lui posait la question de savoir qui nous sommes vraiment, Emmanuel répondrait, “Vous êtes un ange”.

Emmanuel a eu une grande importance tant en me connectant avec le divin naturel qu’en m’aidant à devenir plus incarné, ce qui est assez drôle quand on y pense. La première fois que j’ai eu une connexion avec Emmanuel par le biais de son canal, Pat Rodegast (aujourd’hui décédé), la puissance de son être, lorsqu’il est arrivé, m’a littéralement laissé sans voix et à partir de ce moment j’ai su que ce n’était pas seulement le “soi-supérieur”, la sagesse de Pat, mais qu’il y avait quelqu’un d’autre. Il ne servait pas à grand-chose de se retrouver sans voix quand vous étiez supposés mener une méditation ou prendre des questions “concrètes” et les relayer à Pat qui se mettait ensuite en lien avec Emmanuel ! Il était inutile de ne pas y être impliqué complètement ; j’ai alors dû me replacer dans mon corps, m’enraciner, être présent dans cet espace. Vraiment de grande valeur. J’ai cheminé avec Emmanuel pendant près de vingt ans et aujourd’hui encore, il vient parfois me trouver.

Toutes ces expériences m’ont permis de développer une méthode qui utilise ce que j’appelle les Quatre Axes pour explorer et incarner les Quatre Principes. J’ai débuté, comme je l’ai dit auparavant, avec le Tai Chi et j’ai créé l’école Rising Dragon Tai Chi ; les Mouvements de l’Âme ont suivi en ouvrant ces Quatre Principes au travers des Quatre Axes ; et finalement sont arrivés les Mouvements de Tai Chi pour le Bien-être (MTB ou TMW Training Tai Chi Movements for Wellbeing) qui permettent à tout un chacun d’apporter les principes et les axes au sein d’un groupe au travers de simples mouvements et gestes de Tai Chi. Tout cela se réunit sous ce que je nomme “Embodied Learning”, un apprentissage “incarné”, un apprentissage “dans le corps et avec le corps”.

Un des quatre axes, la guérison, a eu une importance particulière pour moi. Elle m’a été magnifiquement démontrée par une femme qui, à l’approche de ma trentaine, m’a guéri des quatre formes de malaria dont je souffrais depuis l’âge de quatre ans.

On m’avait conseillé de lui téléphoner. Lorsqu’elle a décroché, elle m’a dit “attendez une minute”. Quand elle est revenue, elle m’a dit que nous nous en étions débarrassés de trois. Lorsque j’ai rappelé quelques semaines plus tard, elle en a fait de même avec la quatrième partie et je n’en ai plus jamais eu depuis. Quand je lui ai demandé comment elle s’y était prise, elle m’a simplement répondu qu’elle m’avait mis dans l’Amour de Dieu.

Pour être entier nous avons besoin d’aide, oui, nous avons besoin de la puissance de la Présence afin de pouvoir prendre les responsabilités pour avancer sur notre chemin. Nous avons également besoin de la Grâce, du pouvoir du mystère et du divin qui peuvent, une fois sur votre chemin, vous faire économiser le travail de toute une vie. J’ai assisté à de nombreux miracles étonnants qui se sont produits pour moi ou pour d’autres. J’ai commencé à travailler en guérison avec les techniques métamorphiques, le Reiki et ma propre méthode : le toucher de guérison. Mais les deux plus puissants chemins de guérison que j’aie découverts et pratiqués sont assurément les guérisons “Vortex” (“Vortex Healing”) et les guérisons métatroniques (“Metatronic Healing”).

La guérison “Vortex” a été fondée par Ric Weinman, un “cartographe de la réalité” plutôt renommé et un “traceur” des chemins de la maladie dans le corps. J’ai réalisé à cette époque que nous n’avons de l’emprise que sur ce dont nous sommes conscients et que nous sommes en réalité dirigés par notre inconscient. J’ai commencé à réfléchir à une manière de libérer ces blessures inconscientes et après un long chemin de recherche de techniques ou d’outils de guérison, j’ai découvert la guérison métatronique fondée par Pippa Merrivale. Une des promesses ou des dons de la guérison métatronique et de “faire remonter en surface l’histoire inconsciente, le conditionnement, la blessure qui nous régit à partir de la mémoire cellulaire de notre corps”. C’est prodigieux. De nombreuses influences que j’ai décrites auparavant se retrouvent au travers de la guérison métatronique. Celle-ci est la forme, la méthode soignante d’un autre ange, l’archange Métatron, décrit comme l’ange de la Divine Présence. Il représente pour moi un ami spirituel intime qui accomplit chaque jour sa promesse de soigner en faisant remonter en surface les blessures cachées dans les endroits le plus profonds de notre mémoire cellulaire et en nous aidant à retrouver notre nature divine par l’ouverture du centre de notre cœur. Cela se produit quand je m’assieds, quand j’offre une guérison métatronique à quelqu’un dans ma pratique de soin, quand je dispense mes cours de guérison métatronique. C’est un cadeau inestimable.

Et ainsi le chemin se poursuit. Chaque rencontre me touche, approfondit mes connaissances, montre une autre facette et m’invite à aller plus loin. Il s’agit d’une ancienne tradition et elle permet à la personne “en quête”, de trouver son propre chemin au fur et à mesure qu’elle reçoit des influences, des informations et des ouvertures de la part de son guide ou de son enseignant. Que cela prenne un jour, un an ou toute une vie, il y a toujours un approfondissement de la compréhension au fur et à mesure de l’avancée. Le voyage complet est un magnifique tissage fait de relation et de communication.

Le chemin vers la source est en fin de compte un voyage que l’on fait avec soi-même, pour que la source ne se retrouve pas à l’extérieur de nous ou en quelqu’un d’autre, mais qu’elle repose bien en nous, au creux de notre cœur.

Je suis impatient de découvrir tout cela avec vous.